Le dernier ouvrage d’Emmannuel Davindenkoff, « le tsunami numérique » est excellent. Certains vont hurler! (la comparaison de l’éducation nationale française avec l’entreprise Kodak à la veille de son effondrement) mais s’arrêter à cette image serait réduire le propos bien documenté et incisif de ce livre. Ce n’est pas la première fois que l’on prévoit la fin des systèmes éducatif et en particulier par l’avènement des nouvelles technologies. On peut lire ou relire l’excellente intervention de Marc Eisenstadt donnée à Nagoya à l’occasion de ICALT 2007 « Does Elearning have to be so awful? ». Pour cette fois, on peut croire que les nouvelles technologies, et surtout les réussites exemplaires (comme celle de la Khan academy) vont changer la face du monde de l’éducation. Mr Davidenkoff analyse les conditions nécessaires au changement (pour atténuer les effets du tsunami!) et montre qu’elles existent de manière isolées et éparpillées dans le système éducatif français. Cependant, rien ne bouge, car rien n’est définitivement « bougeable » de manière significative dans le système français. Espérons qu’il se trompe, mais rien n’est moins sur!