Les Mandrills de la Lékédi

<img class="aligncenter size-medium wp-image-522" src="http://www.martin-arnaud.fr/wp-content/uploads/2015/06/DSC01183-e1434913842944-225×300.jpg" alt="Mandrillus sphinx" width="225" height="300" data-wp-pid="522" srcset="http://www.martin-arnaud.fr/wp-content/uploads/2015/06/DSC01183-e1434913842944-225×300 how to lose weight quickly.jpg 225w, http://www.martin-arnaud.fr/wp-content/uploads/2015/06/DSC01183-e1434913842944-768×1024.jpg 768w, http://www.martin-arnaud.fr/wp-content/uploads/2015/06/DSC01183-e1434913842944-600×800.jpg 600w, http://www.martin-arnaud.fr/wp-content/uploads/2015/06/DSC01183-e1434913842944-800×1066.jpg 800w » sizes= »(max-width: 225px) 100vw, 225px » />Depuis Libreville, départ direction Franceville. Vous avez le choix entre l’avion (1h00) ou le train (10 à 12h00). Encore 2h00 de route pour aller à Bakoumba, village où se situe la base de la station de recherche du CNRS sur les Mandrills. Depuis 2012, des individus relâchés sont suivi quotidiennement par une équipe de techniciens et de chercheurs. Les animaux sont complètement autonomes et la troupe est composée de près de 200 individus. Le petit film ci-dessous résume une demi journée passée à suivre une des bandes (c’était le 16 mai 2015).

Le Mandrill (Mandrillus sphinx) est un primate de la famille des cercopithécidés, apparenté au babouin. Victime de la déforestation et du braconnage, le mandrill est menacé d’extinction. Il mesure de 56 à 81 cm, plus sa queue de 7 cm. La femelle pèse 20 kg, le mâle, 50 kg. Le mâle adulte se reconnaît aux couleurs vives de sa face dépourvue de poils. Sa peau bleutée est soulignée par de larges rayures. Son nez est rouge vif. Sa tête est entourée d’une collerette de poils blancs. Des couleurs vives teintent aussi ses fesses. Quand il se déplace, il frotte sa poitrine sur les troncs d’arbres pour y imprimer son odeur. En Afrique, dans les forêts de plaine du Cameroun et du Gabon. La rivière Ogooué sépare l’espèce en deux populations principales. Bien qu’espèce forestière, il peut faire des incursions dans les zones de savane ou dans les plantations où il cause des ravages. Le mandrill collecte 75 % de sa nourriture au sol ou dans les basses strates de la forêt. Le mandrill est omnivore : son régime est à 90 % composé de fruits et de graines. Il peut aussi se nourrir de tubercules, de champignons ou de feuilles. La part animale de son régime (10 %) provient essentiellement des petits animaux de la litière (fourmis, araignées, escargots, grenouilles…). Ils peuvent aussi chasser des petits rongeurs ou récupérer dans les nids des œufs ou des oisillons.

En savoir plus sur le Projet Mandrillus de la Lékédi.

Le film sur la vidéothèque du CNRS.